"On sort d’une période compliquée avec le Covid-19 et avec des effectifs qui, au sein de nos quatre clubs professionnels, ont connu de gros changements. Ça, il ne faut pas l’oublier", insiste, d’entrée, Thomas Renault, adjoint chargé des sports à la ville d’Orléans, par ailleurs conseiller délégué en charge du haut niveau à la Métropole. Et ce, au sujet des difficultés rencontrées par les quatre clubs sportifs professionnels de l'agglomération d'Orléans.
"La moitié des championnats"
Les résultats "d’ensemble" de l’USO, de l’OLB, du Fleury HB et des Septors de Saran le rendent "triste". Mais, pour autant, pas question pour lui d’être "alarmiste". Car "nous ne sommes pas encore à la moitié des championnats", expose-t-il.
Certes, "le mal est un peu plus profond" concernant les Panthères.
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"Là, il y a un vrai sujet, ajoute Thomas Renault. Celui du sport féminin et de son accompagnement".
Et l’élu de faire remarquer, au passage, que les aides apportées au handball la saison passée, et "celles qui vont arriver", n’ont "jamais été aussi importantes".
"Il faut tout mettre sur la table"
De manière globale, Thomas Renault souligne "la qualité des quatre entraîneurs", Germain Castano, Christophe Cassan, Fabien Courtial et Xavier Collin. Mais tous travaillent dans des environnements différents…
"La situation la plus confortable est celle de l’OLB, relève-t-il. J’entends le président se plaindre, mais il oublie de dire que la trésorerie de son club est saine et qu’il y a suffisamment d’argent pour renforcer l’équipe. Et si le partenariat est en baisse, ce n’est pas de notre fait."
Thomas Renault, l’ancien gardien de but de l’USO, admet qu’il lui est plus "difficile" de parler publiquement de la situation du football orléanais, tout en se félicitant "de la qualification en Coupe de France à Ajaccio".
Pour ce qui concerne le handball, "je réfléchis à plusieurs scénarios que je proposerai", fait-il encore savoir. L’un d’eux porterait sur la mutualisation des moyens, voire la fusion des deux clubs.
"Pourquoi pas ? Il faut tout mettre sur la table. Je suis en contact avec Philippe Bana, le président de la Fédération française de handball. Il sera d’ailleurs à Orléans le 11 décembre, pour la venue du PSG qui affrontera Saran. Nous sommes tous les deux conscients de la situation et nous travaillons ensemble."
En attendant, quoi qu’il arrive, "le sport doit rassembler au-delà des couleurs politiques. Celui qui n’a pas compris cela n’a rien compris".
Laurent Coursimault
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