Voilà encore une sacrée bonne nouvelle qui enchante l’animation en centre-ville. L’illustre café des Sports a réussi sa mue. Au bistrot familial tenu par l’infatigable "Jeannot" Ramondou, qui vit une retraite paisible et bien méritée, succède une planète cocasse et amusée accueillant concerts et expositions, sans oublier la lecture de la presse (La Dépêche, Le Monde, Le Canard enchaîné, les journaux de sport) et où l’on y passe un moment agréable tout en finesse, un univers délicat et affirmé avec une mention spéciale pour l’accueil fait de gentillesse et de chaleur : merci Sanaa, Nathan, Paula, Dylan, un personnel conscient de ce qui est dans l’air du temps et des attentes des consommateurs, un établissement accessible en termes de prix et une localisation de rêve en plein centre-ville quai des Escoussières, sur la Promenade.
Le café des Sports, c’est aussi le rendez-vous amical qui accueille volontiers les musiciens amateurs ou professionnels, toutes disciplines confondues.
Cette semaine, la musique instrumentale brésilienne était à l’honneur : le fameux Choro, des danses de salon de la fin du XIXe siècle. Un groupe d’amis qui ont en commun l’amour de la musique brésilienne s’est retrouvé pour un "bœuf" magistral où gravitaient une petite guitare à 4 cordes, la fameuse Cavaquinho, une guitare à 7 cordes, une flûte, une clarinette, des percussions à foison, un violoncelle, un violon, un accordéon, un tuba… Un ensemble iconoclaste qui fait toujours chalouper le quotidien de la vie brésilienne avec une dextérité délicieuse et répond à une immense joie de vivre et de danser, un orchestre à parité qui propose une musique dansante avec son déhanchement dégingandé et son élégante fausse mollesse.
Pour un des participants le "Choro ça se danse autant que ça se pense comme une brume matinale qui se lève discrètement, mélancolique".
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